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Toutes les semaines, un nouveau plan de licenciements est annoncé, venant s’ajouter aux centaines de milliers d’emplois déjà détruits. Avant l’annonce du nouveau confinement, l’Unedic prévoyait déjà 670 000 nouveaux inscrits à Pôle emploi fin 2020, pulvérisant la barre des 6 millions de travailleurs inscrits, sans compter le halo du chômage.

Alors que le nombre de chômeurs explose, de grosses entreprises utilisent le coronavirus comme prétexte pour licencier et poursuivre leur course aux profits. Comme hier au nom de la compétitivité, le patronat et son gouvernement font aujourd’hui payer la crise aux travailleurs, à commencer par les plus précaires !

Au lieu de défendre les emplois existants, et de com­battre le chômage en partageant le travail, le gouver­nement continue d’abreuver le patronat de centaines de milliards d’aides publiques et d’exonérations de cotisations sociales, sans conditions de sauvegarde de l’emploi.

Au lieu d’assurer une protection sociale à toutes celles et tous ceux qui subissent le chômage et basculent de façon massive vers les minima sociaux et la pauvreté, le gouvernement s’apprête à appliquer sa réforme de l’as­surance chômage au 1er avril 2021. Même avec quelques «ménagements», elle ferait baisser les allocations en moyenne de 22 % et supprimerait complètement toute allocation à des centaines de milliers de travail­leurs précaires, notamment parmi les intérimaires, les saisonniers, les travailleurs précaires des hôtels cafés restaurants, du commerce, du tourisme, etc.

Ce serait la double peine pour les plus jeunes, encore plus touchés par le chômage et la précarité.

Licenciements, chômage, précarité, pauvreté ne sont pourtant pas une fatalité ! Dans le seul sec­teur de la santé, dans les hôpitaux comme les Ehpad, 400 000 emplois manquent pour remplir les missions, après des années de dégradation du service public.

La relocalisation des emplois en France est une néces­sité contre le dumping social comme un impératif écologique.

La création d’emplois, leur qualité, l’augmentation des salaires sont possibles avec le partage des richesses.

D’autres choix sont possibles ! Avec la CGT, mobilisons-nous le 5 décembre pour :

  1. le droit au travail : toute personne a droit à un emploi de son choix ;
  2. des embauches immédiates dans le privé et le public pour répondre aux besoins ;
  3. des aides conditionnées à l’arrêt des licenciements, aux embauches, et au développement du droit à la formation ;
  4. une réduction du temps de travail à 32 heures pour travailler toutes et tous ;
  5. l’annulation définitive de la réforme assurance chômage ;
  6. l’ouverture de droits pour tous, avec l’accès à la protec­tion sociale à 100%;
  7. L’augmentation des salaires, la revalorisation du point d’indice, des pensions et des minima sociaux ;
  8. La défense du Statut des fonctionnaires, cadre collectif de garanties pour les agents et les usagers;
  9. La défense et le développement des missions publiques et l’abandon de tous les projets de privatisation ;
  10. Le maintien et le renforcement de nos systèmes de retraite – revalorisation urgente des pensions ;

 

Avec toutes les précautions sanitaires, manifestons dans toutes les régions pour vivre et travailler dignement !

A CAHORS à 10h30 parvis de la mairie

A CAPDENAC à 10h30 au kiosque

voici l’appel CGT

affiche-nat-5-décembre-2020 Cahors recto

2021-réforme-chômage-sans-rdv verso

voici le tract intersyndical

2020_12-05 tract_intersyndical_ 5dec2

 

Lien vers l’attestation  pour les manifestation du 5 Décembre: 2020-12-05- modele justificatif-de-deplacement-syndical ud 5 dec

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