vendredi 10 juillet 2015
Dans la droite ligne de Sarkozy qui faisait siffler la CGT dans les meetings de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet a dénoncé le processus démocratique proposé par Alexis Tsipras le dimanche 5 juillet. « Il ne faudrait pas que la Grèce devienne la CGT de l’Europe ! », a-t-elle clamé ce matin sur France Info.
La CGT est fière de cette comparaison qu’elle assume totalement ! C’est exactement la proposition qu’elle
défend pour les français en termes d’enjeux européens et pour les salariés dans leur entreprise : pouvoir donner leur avis et être consultés démocratiquement.
Il est vrai que l’on n’a pas l’habitude de respecter le vote référendaire des citoyens : rappelons-nous le sort réservé au vote des français opposés au traité constitutionnel européen…
Dans le cadre de la loi sur le dialogue social, la CGT revendique un droit d’expression et de consultation des salariés tant sur les questions économiques que sociales.
En 2015, de nombreux champs démocratiques restent à conquérir, c’est le combat que mène la CGT !
A Montreuil, le 10 juillet 2015
Démocratie en Grèce : 2 000 ans que ça dure !