Hier après-midi, à l’initiative des organisations syndicales CGT et CFDT et dans la continuité des actions menées depuis un mois à l’Institut Camille-Miret de Leyme, une manifestation a réuni 150 personnes environ. Au même moment, se réunissait le conseil d’administration de l’établissement.
Les organisations syndicales dénoncent les délibérations votées en juillet dernier. Elles préconisent, selon les syndicats, «la fermeture de services, la suppression de postes, la réduction de l’offre de soins, la dégradation de la qualité du soin et le démantèlement de la psychiatrie dans le département».
Les revendications des manifestants portent sur l’arrêt des décisions sur la fermeture, notamment des services d’hospitalisation à domicile (HAD) de Martel et de Bretenoux, ainsi que sur la suppression de 49 postes. «Le fait de dire qu’il n’y a pas de licenciements est une parade verbale de la direction», fustige Marc Brun, délégué CGT. Après les rencontres avec les députés Dominique Orliac et Jean Launay, une intervention des représentants syndicaux était prévue au cours de la réunion du conseil d’administration.
Nous reviendrons sur cet événement dans notre édition de demain, dans laquelle nous publierons les orientations formulées par la direction et le conseil d’administration, à l’issue de la réunion qui s’est terminée en toute fin de journée.
La Dépêche du Midi
Total soutien à leyme