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Société – Débrayage hier à l’appel de la CGT et FO

Publié le 14/07/2017

 

Hier matin, de 9 heures à 11 heures, 80 salariés du groupe Cahors (Maec) ont mené une action de débrayage.

Le mal-être et les conditions de travail étaient au rang des revendications. La CFDT, de son côté, a mené des négociations avec la direction.

Ils ont déployé les banderoles, sont réunis dans la cour du groupe Cahors.

«Mercredi à la demande du secrétaire du comité de groupe, nous avons eu une réunion avec la direction, le comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail et les délégués syndicaux concernant les conditions de travail et le mal-être au travail. La direction est restée sourde à nos interventions. Par ce débrayage, nous montrons que le malaise est bien réel» indique Christine Pezant, déléguée CGT.

«Les départs à la retraite ne sont pas remplacés. Il y a une surcharge de travail, des pressions. Des salariés se mettent en arrêt maladie pour dépression» argumente-t-elle. Autre point de mécontentement à propos des conditions de travail. «Lors des négociations annuelles obligatoires (NAO), la direction a répondu zéro augmentation collective, comme nous le demandions. Elle octroie une augmentation individuelle cadre et non cadre de 1 % sans effet rétroactif à partir de septembre» remarque Almira Figueiredo, déléguée FO.

«Les chiffres 2016 ont été très bons. Sur 450 salariés, il y a seulement eu 150 augmentations. Pour nous c’est inacceptable» poursuit la syndicaliste FO.

Du personnel de la filiale CRDE de Mercuès est venu soutenir les salariés.

«Le syndicat CFDT est d’accord sur les propositions, mais ils ne sont pas sur le débrayage» tient à préciser, Amira Figueiredo. «Mercredi matin, nous avons eu une réunion à propos des négociations annuelles obligatoires. Nous avons dit que s’il n’y avait pas d’augmentation on sortait pour débrayer» précise Bruno Gamero, délégué CFDT. «Ils nous ont proposé une enveloppe de 1 % individuelle. À ce moment-là, la CGT et FO ont rompu les négociations. Nous, nous sommes restés».

Le syndicat CFDT a demandé une suspension de séance. «Nous sommes allées faire une contreproposition. On a demandé l’augmentation à compter du 1er juin, et que sur cette enveloppe 190 personnes surtout non-cadre soient augmentées. On nous a demandé un délai de réflexion. La CFDT a préféré une politique de négociation plutôt que le passage en force» conclut-il.

Contactée par nos soins, la direction de la MAEC nous a fait savoir qu’elle ne souhaitait pas réagir sur ce sujet. Un précédent à la CRDE à Mercuès Le 9 juin dernier à l’appel de la CGT, une partie du personnel de la CRDE (Cahors Réalisation développement électronique) à Mercuès a observé une grève. Le groupe a obtenu la confiance d’ERDF pour fabriquer 20 000 concentrateurs pour la première tranche de la généralisation des compteurs Linky.

L’année 2016 s’est traduit par un bon bilan. Les salariés estimaient que les NAO (Négocations annuelles obligatoires) n’étaient pas à la hauteur des résultats. Ils espéraient le versement d’une prime, non accordée par la direction. Elle indiquait que le dialogue restait ouvert.

Marielle Merly

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