Dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle nationale du 28 juin contre les réformes du travail et contre la casse du service public, la CGT et FO du Lot appelaient à une distribution de tracts au péage de Gignac (A20).
Deux mois après, en plein mois d’août, la CGT se voit à nouveau dans l’obligation de dénoncer la répression que subissent les militants syndicaux, ainsi que toute personne exerçant son droit de s’organiser et de manifester.
C’est ainsi que notre camarade William Gout, militant CGT dans une entreprise de la métallurgie a été convoqué samedi 18 aout par la gendarmerie de Souillac (46) pour « une demande d’informations ». Le groupe financier à qui Sarkozy a servi sur un plateau d’argent notre bien public : les autoroutes, envisageraient de déposer plainte contre la CGT et FO alors que cette action syndicale s’est déroulée sans incident, ni dégradation.
C’est ce genre de groupes financiers qui entretiennent avec une bienveillance plus que douteuse nos infrastructures dont nous faisons tristement les frais comme à Gênes, et à qui Macron veut donner nos aéroports, nos chemins de fer, nos hôpitaux, nos écoles comme à Roufilhac(46)…. alors que seuls des services publics avec les moyens nécessaires à leur mission, n’ont d’autres intérêts que de garantir la santé, la sécurité et l’éducation pour tous.
Après l’affaire Benalla, la répression semble être une véritable ligne politique du gouvernement aux ordres de la finance afin de faire taire tous mouvements contestataires et toutes alternatives de progrès social, répression supportée très largement par la CGT et ses militants. Ces méthodes sont une atteinte à l’action syndicale, à la démocratie et au droit d’expression des citoyens qui défendent le bien commun contre les intérêts financiers.
Un autre camarade Gérard Antoine retraité EDF est lui aussi convoqué ce mardi à la gendarmerie de St-Céré. Samedi dernier, en plein mois d’aout, nous étions une soixantaine de militants venus soutenir William et dénoncer ces pratiques.
Soyons nombreux mardi 21 aout devant la gendarmerie de St-Céré avec notre camarade Gérard.
La CGT condamne fermement ces méthodes d’intimidation et exprime tout e sa solidarité envers les militants qui exercent légitimement leur droit à manifester.
La CGT exige l’arrêt immédiat de ces pratiques.