Le Lot est resté un département rural :
environ 70 % de sa population habite en zone rurale. Son taux de chômage reste stable depuis quelques années à environ 10% de la population active.
Le tissu économique lotois se caractérise par ses petits établissements (au sens INSEE). Il existe 12 044 entreprises implantées dans le Lot, dont 73,6 % n’ont aucun salarié. 22,1 % de ces entreprises ont 1 à 9 salariés, et seulement 4,2 % d’entre elles ont 10 salariés ou plus.
Le commerce crée des emplois ainsi que l’industrie, dans les secteurs de la fabrication de matériels de transport et d’autres produits industriels. L’emploi salarié lotois se maintient difficilement en raison d’importantes pertes d’emplois dans l’intérim et la construction. Les principaux établissements employeurs lotois sont dispersés sur le territoire. Ils appartiennent à la sphère publique ou à l’industrie, avec des établissements hospitaliers comme l’hôpital Jean Rougier à Cahors et l’institut Camille Miret à Leyme. Dans l’industrie, deux secteurs d’activités fournissent à eux seuls près de la moitié des exportations lotoises : les industries alimentaires diverses et la construction aéronautique et spatiale comme l’établissement de conserverie de fruits et de confitures Andros à Biars-sur-Cère et Ratier et Figeac Aéro à Figeac. En 2012 l’emploi salarié représentait 8 % des emplois agricoles dans le Lot.
Si l’emploi agricole occupe toujours une place importante dans le Lot (7,6 % de l’emploi total), le nombre d’emplois continue de diminuer. Le nombre d’exploitations agricoles s’érode régulièrement ainsi que la superficie agricole utilisée.
Les retraités ou préretraités sont proportionnellement plus nombreux dans le Lot : 38 % contre 30 % en Occitanie et 27 % en métropole, soit de loin la proportion la plus importante des départements de la région. En contrepartie, la part des actifs (salariés et non-salariés) ayant un emploi est la plus faible de la région (45 %).