Dans une société fragilisée par la crise, les besoins en services publics sont importants et encore plus indispensables à toute alternative à l’austérité surtout dans notre département rural.
Le gouvernement, avec l’appui de certains de nos élus locaux, poursuit la politique de baisse de la dépense publique menée par ses prédécesseurs. Il considère les services publics, nationaux et locaux, ainsi que les droits sociaux comme une charge insupportable.
Plutôt que de s’attaquer, pour les financer, à la fraude, à l’évasion fiscale, aux profits exubérants de certaines entreprises et des actionnaires, Il procède à leur démantèlement en les privatisant et en rognant sans cesse sur leur qualité et leur proximité.
Quelle sera l’attractivité de notre département, de nos villages, sans hôpitaux, écoles, gendarmerie, gares, perceptions, mairie, etc… ? Nous sommes aujourd’hui arrivés à un recul historique. La réforme territoriale impulsée sous le joug de l’Europe libérale ne va qu’amplifier cette désertification avec une redistribution des compétences sans aucun moyen pour les assumer !
Les premières mesures sont déjà là, avec les fermetures d’écoles, la mort annoncée de la ligne POLT et à l’avenir la suppression des dessertes ferroviaires dans le Lot, la fermeture des petites perceptions, gendarmeries, la fermeture de l’accueil physique EDF, de nos bureaux de poste, de nos hôpitaux de proximité qui deviennent des coquilles vides et finissent en EHPAD.
Il est urgent d’organiser la résistance citoyenne et la reconquête de nos services publics, d‘autres choix sont possibles, rien n’est inéluctable si on s’en donne les moyens ensemble.