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LaDepeche

 

Devant la perception, élus et délégués syndicaux échange avec le directeur-adjoint des finances publiques.

Les représentants de la direction départementale des Finances publiques du Lot venus hier après-midi, à la trésorerie de Saint-Géry parler ressources humaines avec les personnels en poste, ont eu droit à un comité d’accueil un peu spécial.

Banderoles sur les murs, un rassemblement de personnels, de délégués syndicaux CGT et FO et d’élus les y attendait.

Maires et conseillers municipaux, ils étaient une vingtaine dont le maire de

Saint-Géry Bernard Austruy et sa collègue de Cours, Martine Fournier.

Un dialogue s’est amorcé entre Thierry Gelifier, directeur adjoint des Finances publiques et les manifestants. «Nous sommes venus dans le calme et sans violence vous dire notre opposition à la fermeture programmée de cette trésorerie, a expliqué Serge Laybros, le secrétaire départemental CGT Finances en ajoutant : «Saint-Géry n’est pas la seule concernée, vous avez prévu de fermer Montcuq rattachée à Castelnau, Limogne rattachée à Lalbenque après Catus. Cela fera 4 fermetures de trésorerie en 2015 et nous savons que la direction a d’autres projets pour 2016».

Bernard Austruy s’inquiète aussi : «Notre trésorerie gère 70 budgets, c’est l’unique perception dans la vallée entre Cahors et Figeac».

Elle gère l’encaissé en numéraire de la grotte de Pech Merle et des parkings de Saint-Cirq-Lapopie. Serge Laybros a fait le calcul : «C’est 1 200 € d’opérations par jour ouvré». Thierry Gelifier a écouté et expliqué les choix de l’administration : «Réorganiser des structures pour gagner de la souplesse dans la gestion des personnels. Des structures à 1 ou 2 emplois n’ont pas vocation à perdurer. Le paiement en espèces est voué à disparaître. Justifier l’existence d’une trésorerie à la seule gestion des espèces n’est pas recevable».

J-M. F.